La fin du principat de Tibère (14-37 ap. J.-C.) est un moment trouble de l'histoire de Rome. L'Empereur, retiré sur l'île de Capri, exerce son pouvoir à distance, par des lettres portées par des messagers, et en s'appuyant sur celui qui est alors l'homme fort de son régime, le préfet du prétoire, Séjan. Mais ce dernier convoite une fonction plus haute et il tâche, par séduction et par intrigues, d'entrer dans la famille impériale afin de devenir un prétendant légitime au pouvoir suprême. En s'apercevant de ce stratagème, Tibère organise un complot contre l'homme à son service, et implique les plus hauts magistrats de l'Empire. Séjan est pris, jugé et destitué et fait l'objet d'une condamnation à l'oubli (damnatio memoriae).
Nous parlons aujourd'hui de la narration de cet épisode chez Cassius Dion, l’historien grec de Rome, avec une équipe de chercheuses coordonnée par Marie Platon, professeure agrégée au Lycée Saint-Sernin de Toulouse, docteure en études grecques, Université Toulouse 2 - Jean Jaurès.
Invitées :
Marie Platon: Professeure agrégée au Lycée Saint-Sernin de Toulouse, docteure en études grecques, Université Toulouse 2 - Jean Jaurès.
Chloé Damay: Doctorante en archéologie romaine à Sorbonne Université et l'Université Rennes 2, affiliée au CREaAH (Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire) de l'Université Rennes 2, avec une thèse intitulée La sculpture de Thugga (Dougga) : politique et culture d’une cité d’Afrique romaine à l’époque impériale (Ier-IVe s.)
Mathilde Larrère : Maîtresse de conférences en histoire à l’Université Gustave Eiffel, chercheuse affiliée au CFR / ACP - Analyse Comparée des Pouvoirs.
Animation, réalisation et publication : Emile Gayoso.
Responsable scientifique : Anca Dan.